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Bienvenue sur

Citoyenneté & Liberté
 

ou l'inverse, puisque les deux devraient être indissociables.

POURQUOI ?

 

Mensonges et vérités foisonnent. L'information est truffée de faits, mais aussi d'opinions déguisées en faits, et parfois d'inventions pures et simples. Le tout, souvent habilement mélangé. Comment faire le tri ?

Il existe une méthodologie scientifique, juridique, policière et journalistique : la déontologie. Déontologiquement, toute information doit être vérifiable, vérifiée, recoupée. S'il y a des incertitudes ou des controverses, elles doivent être signalées. Si l'auteur exprime sa propre opinion, il doit aussi le signaler. En fin de compte c'est au lecteur de se former son opinion, mais preuves en main. Faute de respecter ces règles, on ne diffuse pas une "information" mais un "ouï-dire", une "rumeur".

Déontologie vient du grec "deon" : honnêteté, devoir, rectitude, et "logos" : la connaissance, le discours.

Il existe aussi une méthodologie de la rumeur, de la désinformation et de la propagande : la synchysologie (prononcé "synquizologie"). La synchysologie s'apprend dans les écoles de marketing, mais aussi dans celles des services de propagande des dictatures et des puissances totalitaires (qui forment, pour saturer l'internet, des "web-brigades"). Sans passer par ces écoles ni appartenir à des "brigades", il existe des citoyens qui prennent tout simplement plaisir à redécouvrir et réinventer par eux-mêmes les principes de la synchysologie : influencer et troubler leurs contemporains en mélangeant vérités vérifiables et mensonges imaginés, en exagérant certains faits et en occultant d'autres, en sortant faits et affirmations de leur contexte, en modifiant textes et images et en changeant les légendes et commentaires, ou encore en attribuant des citations à des célébrités pour les crédibiliser. Ils ne s'encombrent ni de scrupules ni de déontologie, ne se fatiguent pas à chercher et produire des preuves irréfutables, ne vérifient et ne recroisent pas leurs sources et n'en retiennent que celles qui auront l'air de confirmer les idées qu'ils veulent propager.

Synchysologie vient du grec "synchys" : confusion, égarement, désordre, et "logos" : le savoir-faire, le faire-savoir.

Pour le citoyen moyen, il est de plus en plus difficile de faire la part des choses s'il ne connaît pas la différence entre déontologie et synchysologie. Dans l'ignorance et la confusion, toutes les opinions se télescopent et semblent se valoir, "2+2=22"  paraît aussi vraisemblable que "2+2=4". Et même, si la puissance publique, suspecte par nature de manipulation, dit que "2+2=4",  alors "ce doit être faux". Sauf si c'est une dictature, car les dictatures disent toujours vrai, c'est bien connu.

Mais pourquoi la puissance publique serait-elle "suspecte par nature de manipulation" ? Outre que c'est, depuis toujours, le discours de toute opposition politique, force est de constater que les institutions ou les personnes-ressources institutionnelles qui normalement devraient garantir honnêteté de l'info et neutralité du spécialiste, manquent parfois à leurs devoirs, ce qui donne raison aux opposants :


* soit parce que ces institutionnels sont effectivement noyautés par les lobbies comme dans le fameux cas du nuage radioactif qui s'arrête aux frontières,


* soit par narcissisme (comme dans les cas de certains scientifiques ou ingénieurs pourvus d'égos surdimensionnés),


* soit par corruption (comme dans les scandales de l'amiante, du sang contaminé, du chlordécone, ou de certains produits phytosanitaires ou pharmaceutiques).

Mais cela ne signifie pas les mensonges n’existent que du côté des autorités, ni qu’ils soient permanents et systématiques comme l'affirment les opposants professionnels... qui n'en accusent, vous l'aurez remarqué, que les états démocratiques, et jamais les dictatures qui se renforcent et se multiplient depuis vingt ans.

Pour aller plus loin : Onglet "Partage de fichiers".

CITOYENS !

 

"L'union fait la force", ce n'est pas nouveau !

 

Mais l'Homo sapiens  est un primate qui s'ennuie quand tout va bien, et se cherche alors des prétextes à chamailleries, à disputes, à violences, à destructions, à meurtres.

 

La notion de citoyenneté est apparue il y a déjà plus de deux millénaires pour rassembler les habitants d'un lieu (la "cité") autour de valeurs communes, d'intérêts communs, d'actions communes.

 

Elle est liée à la notion de territoire commun, de travail commun, de droits et de devoirs communs, définis ensemble dans un dialogue aussi respectueux que possible.

 

Elle permet une hauteur de vue que les latins appelaient "Alis aquilae" :  les ailes de l'aigle.

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<- Outil ayant circulé dans la "Réserve citoyenne"

< https://www.education.gouv.fr/la-reserve-citoyenne-3020 >

 

Pour aller plus loin dans le domaine de la diversité des langues, des cultures et des pays dans le monde : Université Laval, "l'aménagement linguistique dans le monde"  :  www.axl.cefan.ulaval.ca

Pour aller plus loin dans le domaine des solutions pacifiques aux conflits du monde (parfois adoptées avec succès, le plus souvent refusées) : nous pouvons vous transmettre une collection d'utopies sur demande par courriel à  :  passerelle (at) mer-nature.org

PENSER LIBREMENT ...

 

La liberté de penser n'allait pas toujours de soi.

À présent, au prix du sang de nos prédécesseurs, nous l'avons (jusqu'où ? cela dépend des personnes et des contingences). Profitons-en et surtout, défendons-la.

 

Il n'est pas absolument nécessaire que nous soyons tous d'accord, il est seulement nécessaire que nous nous respections les uns les autres.

 

"Cogito ergo sum",  je pense donc j'existe, disait René Descartes dans son "Discours de la Méthode". Existons !

Pour aller plus loin : matière à réflexion sur demande par courriel à  :  passerelle (at) mer-nature.org

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DISCERNER ...

 

Pour discerner, il faut avoir des outils pratiques : des connaissances de base, une vue d'ensemble, de l'esprit critique (juste critique, pas crédule ni paranoïaque).

 

Comme pour la menuiserie, la plomberie, la navigation, le jardinage, la cueillette dans les bois ou la conduite routière, tout s'apprend et l'expérience nous fait progresser. Sans les bons outils et  sans l'expérience, nous ne pouvons pas discerner le vrai du faux (surtout lorsqu'ils sont habilement entremêlés), de grain de l'ivraie (expression biblique), les champignons toxiques de ceux qui sont juste comestibles et de ceux qui sont des délices.

Alors, ramassons ici ce qui est épars : les infos, les connaissances, les savoirs des spécialistes, les débats en cours... nourrissons nos réflexions.

Pour aller plus loin afin de remonter aux sources éthiques : demandez un accès réservé par courriel

auprès de : triumsoft (at) gmail.com )

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AIMER ?

La fraternité n'est pas qu'un devoir, pas plus qu'un être vivant n'est un squelette sans chair ni une coquille vide, pas plus qu'un mot n'est une idée, pas plus qu'un plan d'action n'est un agissement. Elle n'est pas non plus qu'une émotion, pas plus qu'un être vivant n'est un tas de chair molle sans squelette, pas plus qu'une idée n'est une action, pas plus qu'un agissement n'est nécessairement constructif.

 

Elle est plus que tout cela... une forme du "verus amor"  : l'amour véritable, à la fois émotionnel et pensé, chaleureux et laissant libre, gratuit mais non mou ni soumis, proche, en empathie mais respectueux.

Oui, celui de certains enfants et celui des personnes que les dominants, les méprisants et les cyniques appellent sarcastiquement "les bisounours".  Ces personnes qui croient toujours que l'idéal de la "concorde universelle"  de nos devanciers du XVIII-e siècle n'est pas qu'une coquecigrue totalement irréalisable et que le monde, quoi qu'il arrive, n'est pas inéluctablement voué à la violence, à la haine, à la peur et au mensonge.

Et vous savez pourquoi ? Parce que les humains ont beau s'entretuer et trouver mille et un moyens de se nuire, il n'en reste pas moins qu'ils sont habités par la pulsion de reconstruire, de semer et de récolter, de se reproduire et même assez souvent de s'aimer. En fin de compte, "l'amour est plus fort que la mort".

La fraternité nécessite de l'empathie ("comprendre l'autre comme il se comprend") mais l'empathie elle-même est neutre, c'est un outil... Elle peut tout aussi bien devenir sympathie ("je suis aux côtés de l'autre, je l'encourage, le soutiens et l'aide") qu'antipathie ("je comprends l'autre pour mieux lui nuire, pour profiter de ses faiblesses"). Dans la fraternité du "verus amor"  l'empathie évolue en sympathie. Sans cette fraternité, elle ne mène qu'à la division, à l'hostilité et aux blessures réciproques.

Là où il n'y a pas d'amour, il n'y a RIEN :

ni liberté, ni respect, ni droiture, et toute parole n'est que vent

( Sapho de Mytilène )

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